Faire du sport quand on est malade : conseils pour rester en forme

Points clés Détails à retenir
💪 Malgré ce que l’on peut penser, le sport peut être bénéfique pour la santé lorsqu’on est malade
🏃‍♀️ Le choix de l’activité sportive est primordial : privilégier des sports doux et modérés
🍎 L’alimentation joue un rôle important dans la pratique du sport lorsque l’on est malade

Faire du sport quand on est malade peut sembler contre-intuitif, mais cela peut en réalité être bénéfique pour notre santé. En effet, faire de l’exercice physique contribue à renforcer notre système immunitaire et ainsi nous aider à lutter contre les maladies. Cependant, il est important de choisir l’activité sportive adaptée à notre état de santé, en privilégiant des sports doux et modérés. De plus, une alimentation saine et équilibrée est essentielle pour accompagner la pratique du sport lorsqu’on est malade. Dans cet article, nous vous donnons des conseils pour rester en forme et pratiquer une activité physique malgré la maladie.

01 | Est-ce risqué de faire du sport en étant malade ?

On s’est tous déjà demandé, un matin de nez bouché, si on devait vraiment zapper la séance de sport. Est-ce que faire du sport quand on est malade est une mauvaise idée ? La réponse dépend avant tout de vos symptômes.

Les médecins distinguent souvent deux catégories : les symptômes “au-dessus du cou” (nez qui coule, gorge légèrement irritée) et ceux “en dessous du cou” (fièvre, toux profonde, douleurs musculaires). Si vous souffrez simplement d’un léger rhume, il se peut que l’activité physique douce reste envisageable. En revanche, dès que de la fièvre ou un malaise général s’installe, la prudence s’impose.

Personnellement, j’ai tenté un footing en pleine sinusite légère. Mauvaise idée : je suis rentré avec une migraine doublée d’un essoufflement anormal. Dans le doute, mieux vaut lever le pied.

02 | Les sports doux compatibles avec des symptômes bénins

Quand vous avez juste le nez bouché, que vous toussez un peu mais que vous restez globalement en forme, certains types d’exercices peuvent même vous faire du bien. Des mouvements légers stimulent la circulation sanguine et peuvent booster votre système immunitaire.

Voici quelques activités à privilégier :

  • La marche rapide : à l’extérieur ou sur tapis, très douce mais efficace pour garder un peu de rythme.
  • Le yoga : notamment les séances de yin yoga, calmes et axées sur la respiration.
  • Les étirements dynamiques : parfaits pour éviter l’enraidissement tout en ne forçant pas sur le cœur.

Durant un simple rhume en hiver dernier, j’ai alterné 20 minutes de marche et 10 minutes d’étirements à la maison. Résultat : j’ai gardé mon énergie sans empirer mes symptômes.

03 | Quand faut-il absolument arrêter et se reposer ?

Certaines maladies imposent une pause totale. Votre corps se concentre déjà sur la guérison, inutile de le solliciter davantage. Voici les situations qui doivent vous faire dire STOP :

  • Fièvre supérieure à 38 °C : c’est un signal clair que votre corps combat une infection.
  • Douleurs musculaires intenses ou courbatures généralisées.
  • Toux grasse persistante ou essoufflement inhabituel.
  • Fatigue extrême, maux de tête constants ou diarrhées (gastro).
  • Grippe, bronchite, angine ou COVID-19 en phase active.

Un médecin sportif m’a dit un jour : “Faire du sport avec la grippe, c’est comme réparer une voiture en pleine panne moteur”. Ces situations exigent repos, hydratation, et éventuellement traitement médical. Le sport attendra.

04 | Dangers potentiels : pourquoi écouter son corps ?

J’insiste souvent là-dessus avec mes proches : faire du sport quand on est malade peut sembler courageux, mais ce n’est pas toujours intelligent. Les risques sont réels.

L’un des dangers principaux, c’est la surcharge du système cardiovasculaire. En cas de fièvre, le cœur travaille déjà plus que d’habitude. Ajouter une séance de cardio intense peut mener à des complications sérieuses, voire de la myocardite, une inflammation cardiaque.

Autre risque : retarder la guérison. L’exercice physique attire l’énergie de l’organisme vers les muscles, au détriment du système immunitaire, selon plusieurs études médicales.

Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect collectif. Si vous êtes contagieux, il est irresponsable – à mon sens – d’aller faire du sport dans une salle fermée. Préservez les autres, surtout en période de pandémie ou de grippe saisonnière.

05 | Reprendre le sport après une maladie : mode d’emploi

Une fois votre état amélioré, la tentation de reprendre rapidement le sport est grande. C’est humain. Mais je vous conseille toujours d’y aller avec progressivité.

Voici mon conseil de reprise :

  • Attendez 24 à 48h après disparition des symptômes majeurs.
  • Recommencez par 15 à 30 minutes de marche ou de stretching.
  • Réintroduisez les entraînements intenses seulement après une semaine sans symptômes.
  • Surveillez votre fréquence cardiaque au repos : si elle est trop élevée, vous n’êtes pas encore prêt.

Pensez également à soutenir votre immunité avec une alimentation riche en vitamine C, du magnésium, et beaucoup d’eau. Lors de ma dernière reprise post-COVID, j’ai gardé la règle du “un jour malade = un jour de convalescence”. Une semaine de fièvre = une semaine sans sport. Et ça m’a permis de revenir en forme, pas en rechute.

06 | Conseils pratiques si vous décidez malgré tout de faire du sport

Si malgré la maladie, vous ressentez le besoin de bouger « un peu », voici quelques conseils que je vous recommande d’appliquer :

  • Hydratez-vous davantage : l’eau facilite l’élimination des toxines et soutient l’organisme.
  • Aérez-vous : préférez un environnement extérieur ou très bien ventilé pour éviter les virus stagnants.
  • Ne forcez pas : à la moindre fatigue ou vertige, stoppez immédiatement.
  • Évitez les contacts : respectez les autres, surtout dans les salles de sport ou les entraînements collectifs.
  • Écoutez votre corps : il parle fort quand il est malade, encore faut-il l’entendre.

Un jour, j’ai fait une séance de vélo indoor en pensant que “ça allait passer”. Résultat ? Trois jours cloué au lit. Depuis, j’applique une règle simple : si je doute… je m’abstiens.

Faire du sport quand on est malade : conseils pour rester en forme

Faire du sport quand on est malade n’est ni totalement interdit ni automatiquement conseillé. Tout dépend de vos symptômes, de votre forme générale et de votre capacité à écouter votre corps. Choisir le repos quand il est nécessaire est parfois la meilleure décision pour revenir plus vite… et plus fort. Soyez indulgent avec vous-même : votre santé passe avant la performance.

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une meilleure santé

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